Cette semaine, Rune Bratland est accueilli par Daniel Schröer à Talking Pest Management. Rune est le PDG et le propriétaire de la société de services de lutte antiparasitaire, Skadedyrservice AS, basée à Bergen, dans l’ouest de la Norvège. Il est également président de la SKABRA, l’association norvégienne de lutte contre les parasites, et siège au conseil d’administration de la CEPA, l’association professionnelle européenne des services de lutte contre les parasites.
En général, la familiarité et les nouvelles de ce qui se passe sur le marché norvégien de la lutte antiparasitaire ne sont pas grandes en dehors de la Norvège, il est donc très intéressant d’entendre de Rune ce qui est à la fois similaire et différent.

En commençant par ce qui est similaire, Covid-19 est un problème commun à tout le monde et comme ailleurs en Europe, après une période de fermeture initiale, les contrôleurs de peste ont été considérés comme des travailleurs clés. Mais ce qui est unique en Scandinavie, c’est la position concernant l’assurance à domicile – où le contrôle des parasites est inclus en tant que service. Une inspection à domicile gratuite est offerte et ensuite, si un problème survient, un traitement est organisé. Ainsi, les arrangements entre l’assurance et l’entreprise de contrôle des parasites sont mutuellement avantageux.

Interrogé sur la manière dont le contrôle des parasites a évolué au cours des 20 dernières années, Rune explique comment, en 2020, aucune formation formelle des techniciens n’était requise. La formation formelle a toutefois été introduite en 2004, date à laquelle on a assisté à un changement progressif vers la gestion intégrée des parasites (IPM) et maintenant à l’adoption du piégeage numérique et de la surveillance à distance. Il est intéressant de noter que les rodenticides de première et de deuxième génération sont tous deux utilisés, car jusqu’à présent, il n’y a pas de preuve de résistance.
Dans le cadre de son mandat au sein du conseil d’administration de la CEPA, Rune a une responsabilité particulière en matière de formation et a participé à l’élaboration du protocole d’accord (MoU). Rune explique qu’il s’agit d’une norme auto-réglementée qui définit des exigences minimales en matière de formation, ce qui permettra de différencier les contrôleurs professionnels formés en Europe des simples contrôleurs de parasites.

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